Les arguments sont nombreux pour éviter de se lancer dans un bilan de compétences. Y renoncer, reporter, ne pas y penser, critiquer…font partie des attitudes classiques des réfractaires, de bonne ou…de mauvaise foi.
Passons en revue, une fois n’est pas coutume, ces mauvaises raisons, pour mieux y répondre et lever les freins qui peuvent encore se présenter.
Un bilan de compétences “moi tout seul”
“Je ne vois pas pourquoi je me lancerais dans un bilan de compétences, je suis tout à fait capable de trouver mes réponses tout(e) seul(e)”.
C’est tellement ce que l’on souhaite à chacun ! Et voici même ce que l’on pense profondément : Oui, chacun porte déjà au fond de lui les réponses qui lui vont le mieux. Personne d’autre n’est plus expert que soi.
Mais nos bénéficiaires nous avouent humblement qu’ils se sentent souvent perdus devant l’immensité des possibles, ou devant la complexité des enjeux de notre temps, ou encore trop isolés dans leurs questionnements sans fin, ou devant le labyrinthe des démarches à accomplir. Ils nous font l’aveu qu’ils ne s’en sortent pas seuls, et qu’ils ont besoin d’un tiers pour y voir plus clair.
C’est d’ailleurs un peu l’histoire des fondateurs de Trèfle Aventure que d’avoir ressenti cette solitude face aux questions existentielles et qui les a poussés à s’engager pour contribuer à cette cause.
Le rôle d’un consultant en bilan de compétences est de répondre présent face à cette attente.
Offrir un espace de réflexion et une méthodologie éprouvée pour permettre à chacun de :
- se poser les bonnes questions,
- cheminer progressivement vers les bonnes réponses,
- clarifier un projet professionnel,
- parvenir à s’en donner les moyens.
Une équipe de confiance se forme dont le seul objectif est de permettre au bénéficiaire de trouver la solution la plus adaptée à son mal-être professionnel ou ses désirs d’évolution.
C’est ensuite l’éthique du consultant en bilan de compétences, de veiller à l’engagement personnel du bénéficiaire et à sa totale autonomie. Et nous avons à cœur de préserver, voire même de développer cette connaissance intime des ressources de chacun, gage des meilleures décisions et des mises en action concrètes. Cela fait partie intégrante de la charte des valeurs de Trèfle Aventure, permise également par des formations en coaching qui développent la posture basse de l’accompagnant, au service de l’autonomie dans la prise de décision des coachés.
Un bilan de compétences “réponse toute faite”
“Je ne vois pas pourquoi je perdrais du temps à faire un bilan de compétences puisqu’il suffit que je coche des cases pour savoir ce pour quoi je suis fait(e)”.
Nombreux sont ceux qui pensent qu’une batterie de tests en ligne permettra de connaître le métier de rêve ou encore de répondre à un besoin préétabli du marché de l’emploi.
Chez Trèfle Aventure, nous partageons évidemment ce souci de concrétiser un projet professionnel réaliste et nous croyons au métier de rêve. Mais on pense aussi que c’est un peu plus compliqué que cela. C’est d’ailleurs toute l’histoire de notre nom. Chacun a droit à une chance, mais ce n’est pas en claquant des doigts ou en attendant que ça vienne, que l’on parvient à trouver son trèfle à 4 feuilles. Ce végétal bien particulier symbolise tout à la fois l’humilité de la remise en question, du travail à accomplir pour chercher, et l’unicité, la singularité, la rareté, bien loin de la réponse normée et uniforme.
Toute notre approche et notre méthodologie consistent à vivre une véritable aventure, dont on ne sait pas, quand on la commence, où elle aboutira. Mais les différentes étapes, permettent tout d’abord de se poser les bonnes questions, ensuite d’y répondre sereinement. Et nous aimons à mettre en mouvement toutes les facultés humaines: le corps et tous les sens, l’intuition, la créativité, la réflexion, l’expérience, la spiritualité, pour aboutir très progressivement à des réponses nuancées qui deviennent singulières et propres à chacun.
Chap GPT a du souci à se faire avec Trèfle Aventure car nous préférons l’authenticité à l’automaticité, l’accompagnement humain dans la durée à la rapidité, le sur-mesure aux méthodes industrielles de masse.
Il n’en reste pas moins que nous mobilisons également des outils scientifiques qui permettent un autre regard sur la réalité. Le MBTI notamment est un exercice éprouvé que nous privilégions pour favoriser la connaissance de soi et envisager un chemin de développement personnel. Le RIASEC nous est également utile pour approcher les centres d’intérêt professionnels propres à chacun. Mais il s’agit d’outils au service de la connaissance de soi et du projet professionnel, et non pas un préalable ou une solution ultime.
Un bilan de compétences, “ça sert à rien!”
Il nous arrive d’entendre également deux sorte d’arguments :
Martine : “J’ai entendu parler du bilan de compétences de mon collègue, franchement ça avait l’air pas très marrant et au final ça lui a rien apporté !”.
Jean-Pierre : “Moi j’ai déjà fait un bilan de compétences il y a quelques années, à quoi bon en refaire un ?”
À Martine nous répondons qu’il y a en effet bilan de compétences et bilan de compétences. Avouons également qu’il y a bénéficiaire et bénéficiaire. Je m’explique : Il existe sur le marché un grand nombre d’organismes de bilans de compétences, des historiques, des “en lignes”, des grands groupes, des petits nouveaux…Il y a l’embarras du choix entre les approches et rien ne vaut donc la rencontre directe avec les uns ou les autres pour se faire une idée plus précise, de la philosophie et des outils qui peuvent être proposés. Cf notre article “comment bien choisir son organisme de bilan de compétences”.
Dans notre approche, nous cherchons justement à dépoussiérer le bilan de compétences qui peut avoir une mauvaise réputation. Nous avons le souhait d’embarquer nos “clients” dans une belle histoire, qui est la leur, pour leur faire vivre une expérience complète et enrichissante.
Nous convoquons l’aventurier qui est en chacun pour partir à la découverte de soi, puis à l’exploration des possibles et enfin à la mise en mouvement vers une nouvelle destination. Nous multiplions les pas de côté pour faire en sorte que toutes les dimensions de la personne humaine soient mobilisées, corps-âme-esprit.
Nous utilisons pour cela des outils innovants qui font appel à la force du symbole, à l’imagination, à la créativité pour mieux aller à la rencontre de ses désirs profonds, de ses ressources cachées.
Ensuite, c’est à chaque bénéficiaire de faire de son bilan une expérience plus ou moins poussée. C’est la raison pour laquelle nous avons prévu plusieurs formats qui correspondent aux besoins différents des uns et des autres. Y compris dans le choix de vivre un accompagnement en individuel ou en collectif, cette dernière possibilité ouvrant encore d’autres perspectives. Notre intention étant que chacun puisse devenir “Auteur de sa vie- Acteur dans le monde” en fonction de ses besoins, de ses aspirations et de ses aptitudes.
À Jean-Pierre, nous dirons que la vie est un long chemin. L’humain évolue, les environnements et les contextes aussi. Il est donc intéressant à chaque âge de la vie de faire le point sur sa situation pour mieux vivre ces changements.
Un bilan de compétences : “c’est pas le moment !”
“Je n’ai vraiment pas le temps de me poser toutes ces questions. Un bilan de compétences, j’y réfléchirai demain”.
Le temps devient un curseur angoissant, un véritable ennemi, pour bon nombre de nos contemporains. La question est de savoir si je le subis ou si je peux le choisir ?
Il n’y a pas de moment idéal pour se lancer dans un bilan de compétences. Il y a plutôt un faisceau de faits déclencheurs et, à un moment donné, comme une évidence qui s’opère. Souvent les personnes nous disent au final “je ne sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps”. Les raisons peuvent pourtant être nombreuses: sur-engagement professionnel, problèmes de santé, charge familiale, peur de se remettre en question et du changement.
Nous recevons aussi bien :
- des personnes qui sont en activité ou en responsabilité et qui décident de prendre sur leur temps personnel pour faire un pas de côté et analyser leur situation.
- des personnes au chômage qui ont davantage de temps pour réfléchir à leur projet.
- des personnes célibataires très engagées dans la société,
- des chargés de famille qui parviennent à consacrer un peu de leur temps libre pour s’offrir ce moment pour eux.
- les personnes en fin de carrière pour qui le temps se resserre : Comment adapter ma fin de carrière aux contraintes de mon âge et du marché de l’emploi ? Comment préparer au mieux ma retraite ?
Quel que soit son âge, c’est bien souvent une affaire de priorité et d’organisation à prendre au sérieux car elle s’avère une des clefs de l’épanouissement personnel et professionnel.
Puisque que l’on ne tire pas sur une carotte pour qu’elle pousse et que nous favorisons le sur-mesure, la durée des séances, le contenu du travail intercalaire, le temps de la réflexion et du mûrissement d’une décision feront nécessairement partie de notre échange tout au long du bilan de compétences.
Dernier argument de poids pour se lancer sans tarder, celui du financement. Les bilans de compétences sont jusqu’à aujourd’hui intégralement éligibles au CPF. Mais une réforme est imminente. Elle prévoit l’instauration d’un reste à charge pour le bénéficiaire qui l’obligera à financer une part de sa formation. C’est donc vraiment le moment de ne plus hésiter !
De tout cela, nous reparlerons prochainement lorsque nous aurons la chance de vous rencontrer pour envisager avec vous cette aventure extraordinaire dans laquelle vous êtes désormais prêt(e) à vous lancer.
Rendez-vous découverte offert pour faire connaissance et définir les modalités de l’accompagnement qui vous correspondront le mieux.
