Orientation/réorientation, telle est la question…
Quel parent n’a-t-il pas rêvé d’une « voie royale » pour son enfant ? Quel ado, au cœur de ses doutes et de ses batailles, n’est-il pas, au fond, en quête d’idéal ? Quel jeune professionnel n’a-t-il pas eu le sentiment, pendant ou à l’issue de ses études, de s’être trompé de chemin ? Quel adulte, bien plus tard, se retournant sur sa vie, n’a-t-il pas fait l’amer constat d’avoir posé des choix hâtifs et inconsidérés ?
Nombreux sont celles et ceux que nous retrouvons, lors de nos accompagnements, en questionnement profond sur le devenir de leurs enfants, ou sur leur propre évolution professionnelle. Le retour en vogue de la reconversion professionnelle pose aussi la question de l’orientation initiale, par ailleurs tant décriée.
« Si j’avais une heure pour résoudre un problème, je passerais 55 minutes à réfléchir à la question, et 5 minutes à penser à la solution ». Einstein nous invite à un approfondissement de la réflexion. Chez TRÈFLE AVENTURE, nous adorons les questions, mais nous n’oublions pas non plus le nécessaire passage à l’action.
L’orientation scolaire par le bon sens
L’orientation des jeunes constitue, à nos yeux, un enjeu majeur, à l’heure où la quête d’identité et de sens est devenue un moteur puissant des trajectoires individuelles et collectives. Or, le système d’accompagnement proposé au moment des premiers choix fait hélas quasiment l’unanimité contre lui : trop institutionnel, trop déconnecté, pas assez innovant, en phase ni avec les aspirations des jeunes, ni avec les besoins du monde.
Comment, dès lors, proposer un accompagnement ajusté à cette tranche d’âge qui, par définition, traverse de profondes remises en question et qui, comme tout un chacun aujourd’hui, évolue dans un contexte changeant, parfois angoissant ? La carrière toute tracée des générations précédentes n’est plus un modèle. L’horizon des possibles s’est tout à la fois élargi – offres de formation, flexibilité du monde du travail, mondialisation – et assombri : « permacrise », « éco anxiété », peur du chômage, etc.
Trouver un sens, se l’approprier de façon personnelle, pour se projeter avec motivation dans la suite d’un parcours, nécessite de se poser les bonnes questions au bon moment. Et cette définition d’un sens pour chacun passe, dans un premier temps, par une meilleure connaissance de soi.
L’expertise de soi, un atout majeur pour l’orientation vers l’emploi
Avant de pouvoir envisager, comme trop souvent, des solutions techniques – choix d’un métier, d’une carrière et d’une formation – il nous semble urgent de prendre le temps d’apprendre à mieux se connaître, pour devenir un expert de soi. Les employeurs sont d’ailleurs de plus en plus sensibles à ce qu’il est courant d’appeler « les soft skills », ces compétences douces qui reflètent un caractère, des attitudes comportementales, des aptitudes, un savoir être, un savoir apprendre et un savoir-vivre.
Le bilan d’orientation scolaire de TRÈFLE AVENTURE, qu’il s’adresse à des collégiens de 3ème, des lycéens ou des étudiants, s’attèle prioritairement à cette amélioration de la connaissance globale de soi. Construire un projet de formation, ou un projet professionnel, n’aura de sens en effet que si le jeune est au clair avec son histoire de vie, ses valeurs, ses besoins, son mode de fonctionnement, ses capacités et ses aspirations profondes. Ce fameux « Connais-toi toi-même » de Socrate va non seulement lui permettre d’affirmer son identité et ses choix, mais également de gagner en confiance devant l’adversité et les opportunités qui se présenteront à lui.
Un potentiel au service des besoins du monde
Comment s’épanouir pleinement et durablement, si l’on ne tient pas compte par ailleurs d’une vision prospective du marché de l’emploi, et des environnements professionnels qui s’offre au jeune ? La connaissance de soi et de ses potentiels, véritable socle de tout projet d’orientation doit parallèlement se mettre à l’épreuve des besoins et des réalités du monde qui nous entoure.
Lors du bilan d’orientation scolaire, l’exploration pourra passer par des enquêtes avec les professionnels exerçant les métiers envisagés et des enquêtes auprès des établissements de formation pressentis. Grâce aux bonnes questions qui seront posées, le choix « final » pourra ainsi s’appuyer sur des retours d’expérience concrets et une perception plus fine de la réalité.
« Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation » disait Aristote.
Inspirés par la philosophie de l’Ikigaï, nous chercherons donc avec le jeune à répondre de concert à la quête de soi et à la quête de sens, tout en veillant à les inscrire dans une traduction concrète et une mise en action.
Questions et remises en question
Last but not least, dans le rapport à soi et au monde, il sera indispensable d’apprendre l’art de la question, mais aussi de l’incertitude ; l’art de l’action, avec comme corollaire la prise de risque et parfois l’échec.
Rien ne vaudra en effet le passage à l’acte, avec l’enthousiasme et le trac des premiers jours : les premiers pas, les tentatives, les improvisations, les chemins de traverse, les expériences plus ou moins heureuses ; le vécu des premières semaines, des mois et des années, la relecture progressive du passé, l’acceptation des erreurs qui font grandir et qui, de fil en fil, tissent le chemin d’une vie.
Venez donc joyeusement découvrir dans nos ateliers l’art de mettre sur l’établi les questions et les remises en question – elles sont toutes ici les bienvenues – pour parvenir à trouver le trèfle à 4 feuilles de votre vie.