Témoignages

Quand je découvre cette retraite, je suis immédiatement conquise : je trouve l’idée fascinante.

Durant la retraite, chaque jour, je sens un élan, une curiosité voire même une impatience à découvrir la suite des activités proposées par Pierre-Emmanuel et François. Et chaque jour, je fais une découverte, une compréhension plus juste et profonde de moi-même apparaît.

Quelques jours, après la retraite, je perçois intérieurement le sens profond de l’intention de cette retraite. Grâce aux différents outils proposés, aux expériences vécues et la mise en action immédiate de mon projet, je sens une force en moi m’habiter : « C’est donc ça être autrice de sa vie ! ».

Depuis, chaque matin, je me demande : « Comment ai-je envie d’être au monde aujourd’hui ? ». Et c’est un renouveau chaque jour. Je sens alors, le sourire aux lèvres, le choix apparaître, le clin d’œil de la vie se manifester en moi et la joie m’envahir.

Un grand MERCI à vous deux, François et Pierre-Emmanuel, pour la justesse de votre posture et la finesse de vos propos, semant délicatement et humblement des graines. Je vous témoigne toute ma reconnaissance pour votre contribution aux fruits, aux fleurs récoltés et aux cadeaux de la vie à venir.

Cette fin de mois de juin a une saveur un peu particulière pour moi. En effet, je reviens d’une semaine assez incroyable. J’ai passé 6 jours de retraite spirituelle à l’abbaye d’En Calcat à coté de Dourgne, au pied de la Montagne Noire, dans le Tarn. Cette session était proposée par les deux créateurs de Trèfle Aventure, François et Pierre-Emmanuel.

Le but de cette retraite était de mettre tous nos fonctionnements au ralenti, au rythme de la vie monastique : presque pas de portable, pas d’alcool, repas et balade en silence, temps de méditation… Et tout cela accompagné d’ateliers collectifs sur l’exploration de notre raison d’être au service de notre projet professionnel « Auteur de sa vie – Acteur dans le monde », tel était l’intitulé de cette semaine. J’ai ressenti une vraie et douce bousculade à l’intérieur, et cela pour plusieurs raisons :

• Les bienfaits de la lenteur : il est vrai que j’ai un esprit fondé sur l’optimisation, pour tout, tout le temps. Le non-rythme imposé par ce cadre m’a fait travailler sur moi de manière diffuse et douce ; à accueillir ce qui se présente à chaque fois comme un cadeau, avec un émerveillement sincère et vraiment dans le présent. J’ai fait la rencontre d’un curieux petit être à l’intérieur de moi : l’escargot. Il est libre, porte sa maison comme un sac à dos, fait tout sans précipitation, est dans l’incapacité physique de reculer et doit donc toujours aller de l’avant – et il bave partout, mais on ne peut pas avoir que des qualités !

• Casser ses automatismes et ses schémas : je me suis surpris à ne pas fumer une journée entière par le simple fait d’avoir un rythme complètement diffèrent de ma vie quotidienne. C’est peut-être un détail, mais cela en dit long pour moi. Ma vision de mon « train-train » est désormais vraiment reconsidérée.

• La perception que j’avais de ma créativité : depuis petit, je ne me sens pas créatif, pas manuel, surement dû au fait que j’ai un père et un frère « meilleurs ». Mais au cours des ateliers « mes mains » ont parlé, ont créé. Dessins, bricolage, écriture : mes créations ne sont pas bonnes ou mauvaises, mais elles sont incroyablement belles, car ceux sont les miennes et elles sont moi. J’ai désormais une nouvelle ressource d’énergie à disposition et à exploiter !

• Mon approche de la spiritualité : le séjour était organisé afin que nous puissions participer à tous les offices et messes, si nous le souhaitions. J’ai pu échanger avec quelques frères sur leur engagement et leur foi. Il m’a même été proposé de porter les offrandes au cours de la messe de l’Ascension ! Cela n’a absolument pas remis en cause ma position d’agnostique, mais différentes synchronicités, ressentis, états modifiés, m’ont révélé une spiritualité…la mienne. Cela m’a apporté beaucoup de force, de confiance et de foi en la Vie.

• De la reconnaissance : au cours de cette semaine, j’ai interrogé mon ancien moi, s’il serait parti en retraite spirituelle avec 5 femmes stagiaires (de 33 à 61 ans) et deux encadrants, dans un lieu chrétien pour un travail d’intériorité : je vous laisse imaginer la réponse qu’il m’a donné ! En poussant cette introspection, il m’est venu assez naturellement une séparation entre mon ancien moi, que j’ai appelé Firmin, et mon futur moi, Quentin. Ces deux personnes discutent, se chamaillent, s’étreignent. Je les aime toutes les deux, comme un père aime ses deux enfants. Mais je ressens que Firmin s’éloigne en douceur, avec tendresse. Il a conscience qu’il n’a plus vraiment de place dans cette systémie.

En conclusion j’ai une grande reconnaissance envers moi-même pour le chemin parcouru jusqu’à maintenant.

J’ai suivi un bilan de compétences très enrichissant, qui m’a permis de prendre du recul sur mon parcours et d’identifier une nouvelle orientation professionnelle en accord avec mes aspirations. L’accompagnement a été de grande qualité, humain et structuré. Une expérience que je recommande à toute personne en quête de sens ou de réorientation.